[CSE] Guerre de succession d'Autriche

Le Secrétaire d'état aux Affaires Etrangère et Garde des Sceaux Germain-Louis Chauvelin connu pour sa haine de l'Autriche est disgracié par le Cardinal de Fleury, les conséquences de son hostilité jugé trop radical par le cardinal, il est envoyé à son château de Grosbois.

Il sera remplacé par Jean-Jacques Amelot de Chaillouau pour les Affaires Etrangère et par Henri François d'Aguesseau déjà Chancelier de France dans la charge de Garde des sceaux.




Maurepas obtient du Cardinal le droit d'emmener le Roi visiter le port prospère de Lorient principal port de la compagnies des Indes pour lui donner le gout des affaires maritime. Le Roi pu visiter les arsenaux et les chantiers naval, pu rencontrer les négociants les plus riches de Nantes qui lui offert un tribut, il pu  assister au manœuvre de la frégate Aquilon une grosse frégate emportant 40 canons.

Maurepas est fier de cette campagne et le Roi passionné par les récits des marins sur les joyaux d'Amérique à déjà fait la demande au Ministre de pouvoir visiter d'autre port.

Jusqu'à la fin du XVIIe siècle la branche autrichienne des Habsbourg a vécu sous l'ombre de la branche espagnole. Cette situation commence à changer à partir de la Grande Guerre Turque, pendant laquelle l'Autriche reconquiert la plaine hongroise. Mais c'est l'extinction des Habsbourg de Madrid et la guerre de succession d'Espagne qui propulsent la monarchie autrichienne dans le cercle des grandes puissances européennes, tout en lui permettant de mettre la main sur les possessions européennes de l'Espagne aux Pays-Bas et en Italie.

Toutefois à partir des années 1730 la monarchie connaît plusieurs revers, notamment la guerre de succession de Pologne qui lui fait perdre Naples. Plus grave encore, l'empereur Charles VI n'a pas d'héritier mâle. Pour imposer une de ses filles comme héritière et éviter une crise de succession, il fait édicter la Pragmatique Sanction en 1713. Pendant tout son règne il tentera de la faire accepter par les autres états européens, souvent au prix de lourdes concessions diplomatiques. Mais rien ne garantit qu'au moment de la succession ces états respecteront leur parole.

De plus la vieille monarchie autrichienne n’est plus en phase avec les défis et les réalités du XVIIIe siècle. Si le règne de Charles VI marque l'apogée de la civilisation baroque issue de la Contre Réforme, il n'en reste pas moins que l'Autriche est restée un conglomérat de principautés qui n’ont pas grand-chose en commun. Charles VI, trop absorbé par le règlement de sa succession, ne s'est pas consacré aux réformes de structures nécessaires pour adapter la monarchie aux besoins d'un état moderne. Le règne s'est surtout concentré sur l'économie, car l'empereur a été initié à ces questions pendant son séjour à Barcelone quand il était le candidat Habsbourg au trône d'Espagne. Mais la principale réalisation du règne, la compagnie d'Ostende, a été démantelée pour arracher à l'Angleterre son adhésion à la Pragmatique Sanction.    

En apparence la question de la succession semble réglée, et la monarchie s'est engagée dans une nouvelle guerre contre les Turcs avec les Russes, qui s'enlise déjà. Dans le Saint Empire, le Roi-Sergent semble furieux de la "trahison" de Charles VI sur l'affaire des duchés de Berg et Juliers...      




Depuis la mort d'Eugène de Savoie en 1736, la politique générale de la monarchie est dirigée par le comte de Sinzendorf.

Le prince Eugène était le plus farouche opposant à la France, bien que sa cour était paradoxalement la principale source de diffusion de la culture française au sein de la monarchie. Le nouveau principal ministre est bien mieux disposé envers le Très Chrétien, surtout depuis son ambassade à Paris.

Pour le moment ce rapprochement reste timide, il se manifeste surtout dans la volonté du comte de ne pas froisser les intérêts français dans les Balkans.




L'Universal Bancalität, institution fondée en 1715 pour servir de caisse centrale à la monarchie et prêter au gouvernement, est purement et simplement supprimée. Tous les revenus de l'état seront désormais versés à la chambre des comptes (Hofkammer), qui obtient enfin le droit de manier des fonds.

Une ordonnance du 26 juin réorganise la chambre des comptes afin de la préparer à ses nouvelles tâches. Elle est dotée d’une caisse générale, où seront virées toutes les recettes de la monarchie (après déduction des dépenses locales de fonctionnement). La création de cette caisse générale entraîne la suppression des paieries de la Cour et des guerres.

De plus, la Chambre doit dorénavant contrôler régulièrement et minutieusement les comptes des chambres provinciales et la composition de la dette. Le gouvernement souhaite en effet que la gestion des deniers publics soit plus rigoureuse.

La Banque de la ville de Vienne retrouve son autonomie et son indépendance (fondée en 1705, elle a été englobée dans la Bancalität). La structure de la Banque n'est pas modifiée. Elle accepte les dépôts des particuliers, remboursables à vue pour les sommes inférieures à 1 000 florins.

Le montant des revenus caméraux cédés à la Banque a toutefois beaucoup augmenté depuis 1705: il est passé d'1,5 million de florins à 4 millions de florins, car le gouvernement a largement eu recours au crédit pour financer sa politique (16 grands emprunts intérieurs ont été contractés entre 1732 et 1739). Les revenus cédés à la ville de Vienne sont affectés à la dette flottante, ils sont suffisants pour payer dans le terme de 15 ans le capital et les intérêts des emprunts nouveaux. Pour les dettes plus anciennes, la Banque se contente de verser des intérêts à 5% sans que les créanciers puissent exiger leurs capitaux.

Cette décision peut surprendre, car l'empereur a attaché beaucoup d'importance à la Bancalität. Mais elle n'a pas réussi à assainir les finances publics, et la Banque de la ville de Vienne est restée le principal organe de crédit de la monarchie. Charles VI a pris la mesure de cet échec et rectifié le tir.


Le Conseil de Guerre a décidé de relever l'incapable Seckendorf de ses fonctions de commandant dans les Balkans. Le maréchal Khevenhüller prend sa place, il est chargé de faire un rapport sur l'état de l'armée impériale avant le commencement de la campagne de 1738.  



L’empereur fait savoir au vice-chancelier d’empire qu’il serait opportun de convoquer la diète électorale.


Après des discussions préliminaires entre l'envoyé impérial Neipperg et des envoyés de la Porte, l'Autriche fait savoir à l'empire ottoman qu'elle est disposée à traiter avec lui sous médiation française.


L'Autriche souhaite renégocier avec les états généraux des PU les traités de la Barrière, notamment les volets financiers.

Espagne
Proclamation de l'ordonnance de l'enclosure :
- clôture des champs imposée pour délimiter une prioritée privée + fin des droits d'usage des espaces communs

- surpression de la jachère, l' assolemment devient quadriennal. Les semences de plantes fourragères alternent avec celles de plantes céréalières. Le développement du cheptel, permis par l'augmentation de la production de fourrage, fournit en retour à l'agriculture des quantités importantes de fumier, un engrais naturel qui permet la suppression des jachères.

-Seul les spèces les plus productives sont conservés pour l'élevage afin d'obtenir de meilleures performances.

Tout seigneur qui n'appliquerait pas ces mesures s'expose à des amendes au montant de plus en plus élevé si la réglementation n'est pas suivie après contrôle

Publication de l'édit de la mainmorte.

Le servage, le droit de suite, la corvée et la mainmorte (bien de mainmorte compris) sont abolies en Espagne et dans les colonies. Ce sont des pratique féodales qui appartiennent au passé. Les serfs sont affranchis

Edit du majorat :
Le majorat : "un ensemble de biens fonciers ou de rentes immobilisées, inaliénable attaché à la possession d’un titre de noblesse et qui passe avec ce titre à l’héritier naturel ou adoptif, du titulaire "est abolit. Cette abolition permet un accès plus facile aux terres pour les personnes entreprenante qui souhaiteraient les acheter pour développer la production agricole. Cette réforme participe aussi à faire descendre le prix des terres non frappé par le majorat sur le marché.

Ordonnance de commerce :

-le monopole de cadix est aboli.
- les colonies peuvent commercer entre elles

- la monnaie est rendu stable et immuable
-Création de la banque nationale d'Espagne, Sa mission : prêter en dernier ressort et être le principal créancier de l'état.
- effectuer l'escompte des banques commerciales.
-Être une banque de dépôt et de change dont les billets émis sont convertibles en monnaie métallique

La banque d'Espagne obtient par charte le monopole d'émission de la monnaie.
Son capital de départ est fixé à 2,2 millions de Real.
La banque obtient le produit des douanes pour la doter de revenus propres.

Modernisation et nationalisation des finances publiques
- les pans des finances publiques sous contrôles d'intermédiaire privés sont placé sous le contrôle de l'état et ses agents
- le Conseil de la trésorerie est créé pour surveiller les transite des revenus vers les caisses de l'état.

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Termes du traité :

- La sublime porte cède à sa majesté l'empereur de Russie les territoires Ukrainien et la Crimée

- La Sublime porte cède à sa majesté l'Empereur du Saint Empire la Bosnie et payera à ce dernier une indemnité de 7 millions de florins répartis sur 6 ans (un premier versement de 2 millions en 1739, et 1 million les années suivantes)

- La Russie, l'Autriche et l'Empire Ottoman ouvrirons des ambassades permanente dans leur capitale respective afin d'œuvrer aux rétablissements de relation cordial.

- Sa majesté le Roi très chrétien se voit confirmer pour ses sujets les droits étendu dont ils dispose aux Levants et conserve le monopole du commerce avec le Levant et l'Egypte.

Statistiques:

➤ Oukase du 17 Septembre 1739 portant la création du système de relais postier impérial






Compartiment des dépenses :

- Rénovation des voies de communication habituelles (Routes pavées) : 200 000 florins.
- Financement de la construction de l’Administration des Postes (Bureaux) : 170 000 florins.
- Financement des projets d’aménagement des pâturages à proximité des relais de postes : 180 000 florins.
- Financement des projets d’aménagement des haras dédiés à l’approvisionnement des relais de postes : 200 000 florins.
- Achat de chevaux rapides et endurants sur le marché en mer baltique, dans l'Oural, en Sibérie ainsi qu'en Extrême-orient : 250 000 florins.

Budget consacré : 1 million de florins.

600 000 deniers seront annuellement injectés dans ce nouveau domaine de l'Etat. Il s'agit d'une dépense permanente.

Statistiques:

Domaine(s) concerné(s) : Militaire / Organisation militaire / Fiscalité / Logistique militaire

Institution(s) collaboratrice(s) :

- Ministère du Trésor
- Ministère de la Guerre

Objectif(s) :

• Jeter les fondements d’une gestion efficiente des besoins matériels des Armées impériales ;
• Mesurer précisément et anticiper les besoins des troupes en ressources alimentaires, vestimentaires et militaires en données chiffrées ;
• Anticiper les coûts des manoeuvres et des campagnes militaires ;
• Identifier les opportunités d’approvisionnement locales et territoriales ;
• Favoriser la prise en charge efficiente des blessés ;
• Favoriser la coopération avec les pourvoyeurs locaux en matière d’approvisionnement ;
• Favoriser un entretien efficace de la diligence chevaline ;
• Maintenir une veille informationnelle concernant les enjeux militaires et les difficultés topographiques à considérer ;
• Accroître la mobilité des troupes ;
• Réduire les risques de mutinerie ;
• Réduire les risques de comportements nuisibles au fonctionnement optimal de l’armée ;
• Préserver l’unité morale des troupes ;
• Préserver les populations civiles locales des rapines de la piétaille ;
• Résorber au maximum les coûts en matière de Productivité de guerre.

Budget consacré : 300 000 florins (versés dans son entretien), 400 000 florins (versés dans la mise en place des dispositifs logistiques mentionnés ci-dessous)

Description :  

**Réforme économique N°1:**
Sa majesté le roi Georg II von Hanover annonce:
-Invistissement de 500.000 en infrastructure du pays.
-Invistissement de 500.000 en Agriculture, et aussi pour aider les petits agriculteurs
-Invistissement de 100.000 en pêche
-Invistissement de 300.000 en commerce
-Réduction des taxes de -30% dans les colonies.
-Invistissement de 500.000 dans les mines qui se trouvent dans le royaume
-Invistissement de 100.000 en Artisanat.

*Coût total de la reforme*: 2.000.000

Le Roi fasciné par la visite de Lorient accepte de donner à Maurepas plus de fond pour rénover la Marine et ses infrastructures, Fleury qui accepte ses nouvelle dépense reste méfiant de Maurepas il juge sa politique dangereuse pour la paix avec l'Angleterre qu'il pense éternelle.

Maurepas obtient du Roi que le budget de la Marine passe de 9,4 Millions de L.t à 20 millions de L.t d'ici à 1740/1742

Port du Havre :

Le port du Havre qui manque d'un aménagement conséquent et ne pouvant accueillir que des petites frégates de 600 tonneaux est aménagé et des bassins sont construit afin de permettre l'accueil de navire dépassant les 2 000 tonneaux.

Cout pour l'état : 2 millions de L.T

Port du Havre

Première commande de vaisseaux :

Le Ministre va articuler sa première commande de vaisseaux de guerre sur les Frégates principalement des grosses frégates de 36 emportant des canons de calibre 18 c'est frégate disposant d'une puissance de feu beaucoup plus importante que celle des Anglais permettrons d'égaler la puissance de feu Britannique, ses vaisseaux seront construit en série et l'arsenal privé de Bayonne sera mobilisé.

Commande de 1738 :

25 Frégates de 44 canons (calibre 18)
5 Frégates de 30 canons (calibre 16)

Cout pour l'état : 7 150 000 L. T (l'état va échelonner le paiement sur 10 ans soit un cout pour le budget annuel de 715 000 LT)



Pierre Benoit Dumas actuelle gouverneur de Pondichéry devient Gouverneur général de la Compagnies des Indes, Il retourne en France et supervisera le renouveau de la compagnie, le siège de la compagnie est transféré à Lorient sur ordre du Roi, ce dernier ayant entendu les doléances de ses sujets fait connaitre à Dumas et aux actionnaires Parisien que la compagnie à dix ans pour faire passer le chiffre d'affaire de 75 millions de Livre Tournois et développer les territoires de la compagnie ou celle-ci ne disposera plus de son monopole commercial.

Joseph François Marquis Dupleix obtient le poste de Gouverneur de Pondichéry, reconnu pour sa bonne gestion de Chandernagor qu'il à relevé de la ruine, il dispose d'une certaine légitimité sans oublier le soutient du directeur de la compagnie, il obtient de son prédécesseur le titre de Nabab (ce qui lui permet d'entretenir 4 500 gardes personnelle) et la ville de Karikal récemment obtenu par Dumas.

Une fois le poste de gouverneur acquis Dupleix ce mit directement au travail, il souhaite rester dans la ligné de son prédécesseur et aider à faire prospérer le commerce de la compagnie, la situation n'est pas pour déplaire à ses ambitions, les alliances signé par Dumas on porté leur fruit et on permis à la compagnie d'acquérir un nouveau comptoir Karikal et d'étendre Pondichéry de plusieurs village limitrophe.

Les premières décision du Marquis sont de  faire connaitre aux princes locaux le changement de directions à Pondichéry, des émissaires sont envoyé dans les cours de Tanjore, de Cochin, de Mysore, de Carnatic et du dominion de Nizam.

Ils sont chargé d'établir des liens fort avec ses princes et feront office d'ambassadeur permanent (ils feront aussi office d'espion pour la compagnie (établir la liste des rivaux et opposant aux princes, déterminé l'avantage de la compagnie à intriguer ou à soutenir t'elle ou t'elle prince, etc…)).

Maurepas officialise l'obligation pour la marine de stationner une escadre permanente à Port-Louis, le base navale fortifié de la compagnie dans l'océan Indien, la base était délaissé par les officiers, cette base n'ayant aucun intérêt étant donné son éloignement de la cour ou du riche commerce antillais.


La compagnie des Indes aimerait disposer du droit d'ouvrir 5 factoreries dans les domaines de ces princes (c'est prince doivent leur place aux actions de Dumas et le prince de Tanjore emprunte beaucoup d'argent à la compagnies)

Frédéric-guillaume Ier de Prusse, le glorieux « Roi-Sergent »; en cette belle matinée passait en revue dans sa sobre tenue habituelle composé d'une capote de soldat et d'un uniforme standard le 6e régiment d'infanterie prussien de 1675.

Sa garde personnelle, ses fiers géants de Potsdam, qu'il a passé sa vie à recruter grâce à ses rabatteurs personnelles ; dépêchés d’Alep à Paris. Ces serviteurs zélés ne reculent devant rien pour attirer les colosses dans leurs filets. Et il le sait ; c'est en étant reconnaissant de tout ce travail accomplis, qu'il manœuvre fièrement comme chaque jour avec les 3 000 géants de Potsdam à sa disposition.

Mais pendant la marche, une vive douleur le prit dans son côté. L'envie de dégueuler le prit, mais il n'en fit rien. Il continua comme si de rien n'était, mais il savait ce que ça signifiait. Il a de plus en plus mal aux humeurs ses temps-ci, est-ce la bièrre ? L'abus de victuailles pendant toutes ses années ?
En tout cas une chose est sûr, il ne sera pas toujours là, un jour Frédéric prendra le trône et ce jour viendra peut-être plus tôt que prévue. Il mit fin aux manœuvres quotidienne plus tôt que prévue. Puis se plongea dans une introspection intense ; il se demandait qu'adviendra t-il de la Prusse, une fois qu'il serait mort et enterré. Il repense au fait qu'il a tout tenté dès sa naissance pour le mettre sur le droit chemin sans succès, maintenant, il est trop tard et la peur l'envahit.

"Ai-je failli à ma mission de père, pour avoir comme héritier un "féminizé?"
"Was habe ich getan, um einen schwulen Sohn zu haben?!"








Même s'ils sont déjà au nombre de 3 000, ce n'est pas suffisant pour Frédéric-guillaume 1er. Le recrutement des géants de Potsdam coûte cher, pour pallier à ce problème des mariages forcés entre des femmes de grande taille et les grenadiers sont célébrés et consacrés sur ordre du Roi-Sergent. Mais il va encore plus loin, dorénavant par un décret royal, toute personnes mesurant plus d'un mètre quatre-vingts devra obligatoirement se marier avec des gens de la même hauteur au sein du royaume de Prusse.

Espagne

Création de milices semi militaires, semi citoyenne dans les importants lieux de contrebande tel que Portobelo, Carthagène et Sacramento (Uruguay).
Ces milices terrestre et maritime devront empêcher la contrebande en surveillant les côtes. Elles ont pour ordre d'arrêter les contrebandiers qui s'exposent à la peine de mort et de saisir les navires des contrebandiers de la côte .

L'abolition du majorat est suspendu.

Depuis la fin du XVIIe siècle l'armée de l'empereur a connu de grands changements, grâce à l’expérience acquise pendant la guerre de reconquête de la Hongrie. En cas de conflit, l’empereur doit lever l’essentiel de son armée dans les pays héréditaires, même s’il peut compter, le cas échéant, sur l’armée des cercles, levée et payée par les princes de l’empire. L’armée impériale est devenue un ensemble plus ou moins homogène encadré par des officiers nommés par le souverain ; les soldats sont recrutés par engagement volontaire.

On considère généralement 1649 comme la date de naissance de l’armée permanente de l’empereur, et le général Montecuccoli comme son véritable fondateur. Ce grand capitaine, vainqueur des turcs, a légué aux impériaux ses principes tactiques : dans la conduite des opérations, il ne faut jamais risquer inutilement le gros de l’armée, il faut s’efforcer d’être prudent et méthodique pour tenir l’adversaire en échec.

Dans leur armement, les impériaux ne se distinguent pas des autres armées européennes. L’arsenal de Vienne dispose d’une réserve importante de pièces de tous calibre, allant du canon de campagne de 4 livres aux énormes pièces de siège de 48, voire de 64 livres ; l’utilisation de mortiers est fréquente. Les affûts sont commandés par l’administration en fonction des besoins, de même que la poudre à canon. Les boulets sont fournis par les forges seigneuriales.

Dans la seconde moitié du XVIIe siècle le bataillon a été introduit comme unité tactique de l’infanterie : 4 bataillons forment un régiment. Chaque régiment compte 2 000 hommes, répartis entre 12 et 16 compagnies. L’encadrement est en revanche relativement faible : 1 capitaine, 1 lieutenant et 1 enseigne par compagnie, soit 3 officiers et autant de sous-officiers pour plus d’une centaine d’hommes.

Les régiments de cavalerie comptent 800 à 1 000 chevaux ; ils sont divisés en 5 escadrons. En principe 3 escadrons sont engagés au combat et 2 gardés en réserve. L’armée impériale comporte un grand nombre de régiments de cuirassés et des régiments de dragons, tandis que les hussards forment l’essentiel de la cavalerie hongroise.

Depuis la fin du XVIIe siècle les effectifs ne cessent d’augmenter. De 100 000 pendant la guerre de la Ligue d’Augsbourg, les effectifs sont passés à 120 000 pendant la succession d’Espagne et enfin à 159 000 pendant la dernière guerre austro-turque (119 000 fantassins et 40 000 cavaliers).

En principe, le commandement en chef est réservé à l’empereur. Dans les faits, le souverain délègue ses pouvoirs à un lieutenant-général, qui est le généralissime des armées impériales (même si ce titre a été attribué à la Vierge Marie par un vœu spécial de Ferdinand III, raison pour laquelle une représentation de la mère du Christ est brodée sur les drapeaux et les étendards des impériaux). Le régiment constitue l’unité administrative et tactique fondamentale dont le colonel, officiel général nommé par patente impériale, est révocable à tout instant ; c’est un commissaire au sens français du terme – peut être le seul de toute l’administration autrichienne. Le colonel est assisté d’un état-major (prima plana) et d’un lieutenant-colonel, souvent un officier de fortune, car seule la possession des hautes charges était un privilège de l’aristocratie.

Un panorama de l’armée impériale au début du XVIIIe siècle ne saurait être complet sans rappeler qu’elle est une des seules institutions communes à toute la Monarchie, si ce n’est la seule. Véritable creuset supranational, elle est le trait d’union entre toutes les parties de l’Autriche.




Pendant son commandement à la frontière austro-ottomane, le maréchal Khevenhüller a été chargé par le Conseil de la Guerre de préparer un rapport sur l’état de l’armée autrichienne. Celui-ci a mené consciencieusement sa tâche, profitant de sa présence sur le terrain pour évaluer les carences de l’armée. Le rapport a été présenté au Conseil Privé le 2 janvier 1738, en présence du ministre Sinzendorf et de l’empereur :

« Votre Majesté, si votre armée est incontestablement une des premières d’Europe et fait l’honneur de votre Maison, je me dois de vous informer des défauts qui l’accablent et que j’ai eu l’occasion d’observer pendant mon commandement à la frontière.

En réalité la plupart de ces maux découlent du mauvais état de notre intendance. Même si le Prince Eugène a eu l'ambition de régler cette question cruciale, je pense à la flotte du Danube, il reste toutefois de notables efforts à accomplir pour assurer la subsistance de nos troupes en campagne. La guerre continue de nourrir la guerre, nous sommes obligés de recourir à des réquisitions quand l’armée prend ses quartiers. Pendant la dernière campagne, il n’a pas été possible de s’enfoncer longtemps en territoire ottoman depuis Belgrade, et la campagne de Macédoine a été des plus pénibles tant le ravitaillement manquait. J’attire l’attention de Votre Majesté sur les dégâts causés dans vos provinces par une armée mal ravitaillée et obligée de réquisitionner les récoltes, en particulier dans votre Royaume de Hongrie qui souffre régulièrement du passage de nos troupes. Et bien trop souvent nos soldats se comportent d’une très mauvaise manière avec l'habitant, j’ai eu le déplaisir de le constater moi-même.

Ces carences de l’intendance nuisent gravement à la célérité et à la manœuvrabilité de nos troupes, elles sont sans cesse ralenties par la nécessité de s’approvisionner et ne peuvent s’éloigner trop loin de ses bases. Je préconise à Votre Majesté de revoir entièrement l’organisation du commissariat général des guerres, et de prendre la France comme inspiration. J’ai aussi entendu dire, mais Votre Majesté le sait sans doute déjà, que la Russie a entrepris une pareille réforme. Peut-être qu’elle mérite d’être étudiée.  »

Statistiques:

Domaine(s) concerné(s) : Culture & éducation

Institution(s) collaboratrice(s) :

- Ministère du Trésor
- Ministère de la culture
- Services de renseignement

Objectif(s) :

• Favoriser la diffusion des savoirs techniques ;
• Constituer un vivier d’agents administratifs compétents ;
• Former, en cas d’échec aux examens et en guise d’externalité positive, un corps d’individus cultivés adoptant les valeurs impériales, possédant un niveau élevé d’instruction et pouvant être embauchés dans le cadre d’un projet d’état ;
• Développer et maintenir un niveau d’excellence parmi la communauté des savants ;
• Fixer la langue russe comme le seul standard linguistique au sein de toutes les populations composant l’Empire russe de telle manière que celle-ci devienne une « lingua franca » ;
• Consolider une unité culturelle et jeter les fondements d’une uniformité culturelle ;
• Présenter aux cadets des petites, moyennes et grandes familles nobles une alternative financièrement et socialement favorisée au statut de propriétaires terriens ;
• Repérer les éléments subversifs au sein des candidats et de la communauté des étudiants.

Budget consacré : 500 000 florins.

• Les examens se déroulent deux fois par an à Saint-Pétersbourg, Moscou et Kiev. Chaque candidat reçoit un matricule tiré aléatoirement dans une urne, compose dans une alcôve scellée, tandis que son devoir est ensuite recopié par un scribe.  
  
  
• Le Conseil en charge de cette institution se compose d’un Grand Magistrat, Vice-Magistrat, de sept à douze ministres, d’une centaine de correcteurs sélectionnés parmi les meilleurs érudits du pays ainsi que différents notables parmi le Bureau des Affaires Administratives, après examen de leurs compétences au préalable.
  
  
• Le Conseil formule chaque année les attentes du collège des correcteurs et la nature des examens.
  
  
• Le Conseil est responsable de la vérification annuelle des qualifications techniques du fonctionnariat, l’évaluation des performances, le classement des salaires, la promotion ou la rétrogradation, le transfert de compétences, les éloges et les attributions distinctives.
  
  
• Une Académie de la fonction publique sera construite cette année à Saint-Pétersbourg. Elle aura pour principal objectif de former la future élite administrative de demain. Une bourse impériale sera octroyée aux sujets russes issus de la petite et moyenne bourgeoisie afin de leur permettre de suivre les cours dispensés.
  
  
• Enfin, une commission de surveillance de la caisse des pécules sera mise sur pied, ciblant les vieux érudits en situation de précarité ou les précepteurs âgés souhaitant compléter leurs revenus.
  

Naturellement, l’ambitieuse politique susmentionnée implique la mobilisation d’un certain nombre de ressources humaines et matérielles, ressources que le pouvoir russe entend allouer à ce projet.

La production de produits vendus en Espagne dans les colonies est rendu libre.
Les colonies ne sont plus soumises à restrictions tel que l'interdiction de production des produits manufacturés

Les exportations à destination des colonies sont soustraite à toute interdiction ou restrictions.

Les première commandes de navires vont s'articuler pour se rapprocher des marines françaises et anglaises ses vaisseaux seront construit en série pour permettre de les assembler et réparer plus rapidement et à moindre coût.

Commande de 1738 :

-25 Frégates
- 4 3ème rang
- 15 4ème rang
Cout pour l'état : 11 510 000 florins (l'état va échelonner le paiement sur 10 ans soit un cout pour le budget annuel de 1 151 000 florins )

C’est sous les acclamations du peuple que le maréchal Khevenhüller a fait son entrée triomphale dans Vienne en janvier. Il faut dire que le traité de Suceava est un beau succès diplomatique, qui vient couronner l’œuvre de Charles VI dans les Balkans – et qui fait quelque peu oublier les déboires de la succession polonaise.    

La réputation du général Neipperg  – qui a négocié le traité à Suceava – sort considérablement grandie du conflit. « Obtenir la cession d’une aussi belle province sans avoir presque tirer un seul coup de canon, voila qui est digne de figurer dans les annales diplomatiques de l’Europe ! » s’exclame Baptiste Schönewetter, le gazetier du Wiener Zeitung. À la cour Neipperg est surnommé le « prince des diplomates », même si certaines mauvaises langues affirment que c’est Khevenhüller qui lui a soufflé les termes du traité… Quoiqu’il en soit, Neipperg a été nommé par lettre patente représentant de l’empire près la cour du Sultan, une promotion prestigieuse pour un homme qui a bien servi son souverain.  

Mais la principale conséquence de ce conflit n’est pas là. Charles VI est bien conscient qu’il doit beaucoup à son allié russe et à la médiation française. C’est pour discuter d’une éventuelle réorientation de la politique étrangère de la Monarchie qu’il a convoqué une session de la conférence secrète*, peu après la signature du traité ; elle fut particulièrement animée. Contre toute attente, le chancelier Sinzendorf s’est montré très réticent pour faire un pas supplémentaire en direction de la France. Ce grand défenseur de l’alliance anglaise s’inquiète maintenant de la réaction d’Albion si l’Autriche se rapproche trop de la France. C’est donc un volte-face pour celui qui n’a pas hésité à faire appel à la médiation française dans le règlement du conflit austro-turc.

Ce n’est pas pour autant qu’il n’y a plus de parti français à la cour de Vienne. En fait, il a un nouveau visage : le baron Johann Christoph von Bartenstein, secrétaire de la conférence secrète. Il tranche singulièrement avec les gérontes de la conférence (il n’a que 49 ans, tandis que les autres ministres ont tous plus de 60 ans). Fils d’un universitaire strasbourgeois, protestant converti au catholicisme, il n’appartient pas à l’aristocratie austro-bohême. Il a pourtant acquis la confiance de Charles VI grâce à son rôle déterminant dans la reconnaissance de la Pragmatique Sanction par la Hongrie et les puissances européennes. Personnage assurément brillant et habile diplomate, le dernier conflit l’a convaincu que l’Autriche peut tirer beaucoup d’avantages d’une bonne entente avec la France.  

Est-ce qu’il saura vaincre les préventions de son souverain envers les Bourbon ? Rien n’est moins certain. Charles VI a une rancune tenace contre une France qui a tout fait pour l’empêcher de devenir roi d’Espagne. Et le troisième homme du gouvernement, le vieillissant comte Starhemberg, président de la chambre des comptes, est du même avis que Sinzendorf. Sur cette question, cette session de la conférence n’a rien réglée. La seule décision prise a été de ne pas rompre avec la France, à la grande satisfaction de Bartenstein.

Le renforcement de l’alliance avec le jeune empire russe a par contre fait l’unanimité. Elle a donné les meilleurs résultats contre les Turcs et pourrait être un contrepoids utile à l’est du Saint Empire, notamment contre les ambitions des Hohenzollern. De plus l’impératrice Anne s’est engagée dans un processus de réforme rapide de la Russie pour rattraper son retard sur l’Ouest, un rapport de l’ambassadeur impérial à Pétersbourg s’en fait l’écho. Certains voient déjà la Russie comme un acteur incontournable de l’Est européen ; qu’il est loin le temps où l’empereur Léopold tenait les Russes pour des barbares asiatiques.  

* La conférence secrète (Geheime Konferenz), créée sous Léopold Ier, est l'organe central de gouvernement de l'Autriche




Le chancelier Sinzendorf s’est démené pour préparer l’élection impériale. À cette occasion la jeune archiduchesse héritière – Marie-Thérèse – a révélé un grand intérêt pour les affaires de l’état. Très éprise de son mari François-Étienne, elle tenait à soutenir sa candidature du mieux qu'elle le pouvait.

Le couple s’est rendu à Francfort dans le courant du mois d’avril. Accompagné d’une délégation menée par un certain Kaunitz, il s’est immédiatement attelé à la tâche en négociant avec les princes électeurs ou leurs représentants. Bien entendu, Sinzendorf n’a pas oublié de fournir à la délégation des sommes importantes en espèces, afin de graisser la patte des électeurs qui ne demandent qu’à se laisser convaincre…

Les Autrichiens se sont particulièrement concentrés sur la délégation saxonne, Auguste de Saxe étant très indécis. Lors d’une rencontre, Kaunitz lui a rappelé que c’est à l’Autriche qu’il doit son trône en Pologne, et que François-Étienne a même sacrifié son duché de Lorraine pour qu’il puisse l’obtenir. Ne se contentant pas de ces rappels moralisateurs, Kaunitz a abordé les choses sérieuses en laissant entendre que l’Autriche pourrait favoriser le maintien de la couronne polonaise au sein de la maison de Saxe, et dans cette configuration sa relation privilégiée avec la Russie est un atout à ne pas négliger. La conversation s’est conclue avec un généreux don de l’Autriche de 300 000 florins à la Saxe…  

L’autre temps fort du séjour à Francfort a été la négociation des capitulations. Sinzendorf a donné pour instruction d’accepter d’aller très loin dans les concessions, y compris d’accorder que l’armée des cercles ne soient utilisées que dans un cadre défensif et que le Saint Empire ne soit plus concerné par la défense des Pays-Bas autrichiens (cercle de Bourgogne).


L’acquisition de la Bosnie a entraîné une réorganisation partielle des Balkans autrichiens. Dans un premier temps il a été décidé de garantir les libertés religieuses de la Bosnie. Désormais une population musulmane non-négligeable est intégrée à la Monarchie, ce qui accroît un peu plus son caractère hétérogène.

La Bosnie a ensuite été incorporée au royaume serbe habsbourgeois par décret impérial. La Bosnie compte environ 500 000 habitants, ce qui fait du royaume serbe une entité de 900 000 habitants. Afin de l’intégrer davantage à l’Autriche, le gouvernement a décidé de la doter de nouvelles institutions, calquées sur celles des pays héréditaires. Ces institutions doivent remplacer l'administration civile mise en place en 1720 à compter du 1er janvier 1739 :  

• La chancellerie de Serbie. Elle est à la fois l’organe exécutif du royaume et l’intermédiaire obligé avec le gouvernement de Vienne, en particulier pour la levée des contributions. Aucune patente royale n’aura force de loi sans être contresignée par le chancelier. La chancellerie est aussi l’instance judiciaire suprême, un criminel condamné par la cour d’appel de Belgrade peut en appeler au roi, c’est à dire à la chancellerie. Le chancelier est nommé par le roi. Le reste du personnel est composé de 4 conseillers, un secrétaire, 4 greffiers et 1 concierge. Pour ce qui est du personnel subalterne, le recrutement est laissé à la discrétion du chancelier.
  

• La chambre des comptes de Belgrade. Elle est subordonnée à la chambre de Vienne. Elle est chargée de gérer tous les revenus du royaume et de contrôler les comptes des agents domaniaux qui lui sont subordonnés. Une fois les dépenses locales déduites, la chambre doit envoyer les recettes à la caisse centrale de Vienne. Il est bien précisé que les gabelles et les impôts sur les boissons dépendent de son administration. Le personnel est composé d’un président, assisté de deux conseillers, d’un trésorier, d’un receveur général et d’un secrétaire. Sont adjoints à la chambre une registrature – qui doit tenir les registres – et un service comptable. Le gouvernement de Vienne a pensé cette nouvelle chambre comme une institution modèle, qui préfigure les futures réformes de l’administration financière de la Monarchie. La collégialité est abandonnée au profit de l’autorité d’un président assisté de deux conseillers, tandis que deux services distincts (registrature et comptabilité) doivent rendre possible une gestion et une tenue rigoureuse des comptes.
  

• La cour d’appel royale de Belgrade. Cette nouvelle juridiction doit juger en appel les non-nobles du royaume, dans l’esprit du gouvernement de Vienne elle est destinée à devenir la principale source de jurisprudence de la Serbie habsbourgeoise. La cour d’appel de Belgrade est composée d’un président, 6 juges et 4 docteurs en droit.
  

Une instruction du gouvernement insiste pour que les personnels de ces institutions nouvelles soient recrutés au sein de la noblesse serbe, afin de l’attacher au service des Habsbourg. Toutefois, les postes qui nécessitent un haut niveau d’instruction peuvent être accordés à des sujets autrichiens extérieurs au royaume.    

Toujours dans une optique d'intégrer pleinement le royaume de Serbie, l’empereur a demandé à une assemblée de notables serbes de déterminer la forme de la future diète du royaume. La milice serbe autonome instituée par Eugène de Savoie est maintenue.

Un projet d’implantation d’une université à Belgrade a été soumis au gouvernement. Longuement discuté, plusieurs ministres sont convaincus que c’est un excellent moyen de faire de Belgrade un pôle d’attraction pour tous les Balkans, l’influence de l’Autriche dans la région ne peut qu’en bénéficier, en plus de stimuler le développement d’une région très en retard par rapport au reste de la Monarchie. Mais le comte Starhemberg a préféré repousser le projet pour le moment, car il s’inquiète des coûts qu’il entraînerait. Ce n’est toutefois que partie remise.




Depuis la dissolution de la compagnie d’Ostende en 1731, les comptoirs autrichiens aux Indes – Cabelon sur la côte du Coromandel et Banquibazar au Bengale – sont en sérieuse difficulté, même si le drapeau impérial flotte toujours sur ces deux concessions.

Charles VI ne parvient décidément pas à se convaincre de les abandonner. Il a discrètement obtenu de l’Angleterre et de la France la permission d’envoyer quelques bateaux ravitailler Banquibazar. Trois navires sont appareillés à cet effet au port d’Ostende, il s’agit du Charles VI (26 canons), du Marquis-de-Prié (28 canons) et du Tigre (28 canons). Outre le ravitaillement, ils amèneront avec eux 300 soldats et 10 pièces d’artillerie.





Une ambassade extraordinaire sera envoyée sous peu à Saint-Pétersbourg, afin de conclure un traité d’alliance renouvelé et éventuellement une convention commerciale. Cette ambassade sera dirigée par Charles de Lorraine, le frère de François-Étienne.


Le général Neipperg souhaite, afin de tenir les engagements de l’Autriche, négocier avec la Sublime Porte un traité de non-agression et un accord commercial.


Le comte de Clerfayt est envoyé en France, officiellement en tant que consul des Pays-Bas autrichiens. En réalité il s’agit d’un agent doté d’instructions qui lui permettent de discuter des plus hautes affaires avec le gouvernement royal. Il fait comprendre au secrétaire Chaillouau que c’est avec lui qu’il faut traiter pour les questions sensibles, et non avec l’ambassadeur d’Autriche.


- Les sommes dégagées grâce au traité de Venlo sont employées pour recruter 10 000 hommes dans les Pays-Bas autrichiens.

- La Bosnie est exemptée d'impôts pour l'année 1738.

Création d'une milice para-militaire qui prendra le Nom de " Donnerabschnitt"

cette milice retablira l'ordre dans le pays, en menant une compagne de chasse des espions étrangers(Autrichiens...), elle sera composé de 10.000 hommes,qui seront entrainés par des veterans de l'armée,les objectifs sont:

-Rétablir l'ordre dans le pays, en capturant les voleurs.
-Reperer les espions qui se trouvent dans le territoire bavarois.





Coût: 400.000 florint

Reino de España

Je convoque le chef des frondeurs à Madrid pour discuter des remontrances des frondeurs avant de créer une commission ayant pour but d'élaborer les nouvelles lois qui suivront ces discussions.